CREEDENCE

1964-1966. Né cinq ans après son frère Tom, John Fogerty se lasse des reprises et des groupes éphémères. Au Collège , il rencontre deux loubards qui lui plaisent enfin : Stu Cook, bassiste , et Doug Clifford , batteur . Ces trois, là ont en commun un goût fort mauvais pour l'époque: ils aiment le rock'n'roll le vrai, le pur, celui des pionniers sauvages, de Jerry Lee Lewis, de Little Richard.

1965 à 1967. Cinq singles paraîtront.

1969. Début d'une période harassante et hystérique, en février, sorties simultanées de l'album " Bayou Country " et du single " Proud Mary ". Septembre: parution de " Green River ", dont les accents plus typiquement country-rock feront le pendant aux sombres évocations du Bayou. C'est que pour Fogerty, le rock est un tout, une affaire d'âme.

1970. L'année du couronnement , deux albums monstrueux " Willie And The Poor Boys" et " Cosmo's Factory " fourniront l'argument principal pour conquérir l'Europe.

1971. Sortie de l'album " Pendulum ".

1972. CCR hasarde un ultime album. Ce sera " Mardi Gras ", plus une première compilation " Creedence Gold ".

1973. Parution des deux premiers albums solo de Tom Fogerty, " T.F. " et " Excalibur ". De Doug Clifford, " Cosmo " . Et d'un single réunissant Tom, Stu et Doug le vain et transparent " Joyful Ressurection ".

1974. Encore deux pensums de Tom, même pas édités en France. Sortie officielle du double " Live In Europe " et de "More Creedence Gold ". Le tout chez Fantasy, qui n'aura pratiquement vécu que pour et par CCR..

1975. Divine surprise : John Fogerty publie une merveille, " J.F. " ( chez WEA en Europe).

1976. Ce furent les siamois Cook et Clifford qui reprirent la route derrière un certain Don Harrison, lui offrant par la simple présence de leur inoubliable combinaison un tube inespéré, " Sixteen Tons ".

1981. Parution de l'excellent " Live At The Royal Albert Hall ". Rachat de tout le catalogue Fantasy par Carrère pour la France. Réédition de tous les Creedence originaux.